Jour gravé jetant l’Espoir derrière soi privant le regard de sa mémoire en soie ; au matin dans blanche Maison verglacée un corps allongé endormi à jamais ; je Vous ai reconnu sans le désirer calme et livide de blancheur regrettée et Vous ai remis missive au Nom de Tous composée veille... d' écriture douce ; Ô.. je le sais bien jamais ne la lirez excepté l’âme : j’aime m’y refléter ; mes larmes bleues épuisées sont restées sèches écoutant reproches de Mam’ en colères m’imaginant morbide à vouloir Vous voir une dernière fois d’un baiser d’amour Ô.. guère longtemps “Elle” ne m’en voulut ; près d’une Peugeot un baiser d’amour fut calmant cette Peur revenue... d’en mourir pour tuer Ta solitude et Vous chérir
Jour gravé Vous sachant à Saint-Thomas d’Aquin vieille église remplie à rebord du chagrin ; que d’hommages et de pleurs Ô gisant sur Vous les entendez-vous ou si peu ces instants fous sur la gauche je suis les écoutant si peu planant dans un Univers où se plait un jeu composé de nos rires sur une rivière avec Armand courtisant les rives et Terre comme pour exorciser Ô.. cette Demeure laquelle Vous a retenu Temps de misère ; puis ne sais pourquoi je vacille me perdant oubliant le Monde Vous aimant attendant l’ultime sacrement d’un signe de la Croix pour me réveiller d’une main Ô.. d’un partage ; -que de monde pour Vous reconnaître humain -que d’humains tristes retenant leur chagrin
Jour gravé au gris Cimetière Montparnasse ![]() Monde à Thomas s’est divisé selon tristesse ; le cortège de sa lenteur avance lourd suivi d'un pas lourd de vague à l’âme à rebours ; -en tête parents se rappelant de l’enfant d’un bonheur ignorant ce vil événement ; -en queue je traîne rassemblant les hésitants soupirant du peu de Temps d'avant leur restant à côtoyer cette famille et souvenirs d’un ami d’un amant se mourant de soupirs ; de partout les âmes de jadis nous observent Ô.. sans se présenter à ceux qui trop s’énervent d’un silence frissonnant les jours gris de brèves rides d’un Dix Janvier froid à jurer colères en limbes de sots murmures auprès des pleurs changeant de corps au fil de pas sombre de heurts jusques à ce moment de la mise au néant si maladroitement que cris hurlèrent vent
![]() Jour gravé...Vingt-neuf de Sèvres Parisien âmes se taisent arrivant bout de chemin ; je cherche mon petit frère regard fuyant Ô.. juste pour le Voir et l’Aimer comme avant entouré de ses amis il reste beau, noble comme nos parents d'amour : Ô.. TOUT se ressemble, chavirant pensée vers le buffet oublié pour certains désiré pour d’autres : sablier du Temps nous présentant cette vie d’un efface de ce jadis et ses amours où TOUT se passe comme si RIEN n’avait existé, pauvre jour comme si RIEN ne se substitue à l'amour ; pourtant Francis tu es le centre de la Terre de ses rires de ses pleurs de l’espoir d’une Ère ; j’en ris nerveusement et pour me sauver j’embrasse nos parents sans un mot... navré ! ![]() Oli ©…Jour gravé © (P)- Francis Jr(11, 12) 10/01 P5 (voyage d’un frère en limbes) du livre « …Itinéraire d’un Calvaire” -Série 10Jan 00 |