Des pleurs terrassent notre mère chaque heure au large d’un océan loin de Demeure nous laissant naufragés même à ses côtés des naufragés d’un bateau sans nom, jetés sur un quai noir d’horizon loin du bonheur qui semblait vivre l’espérance en Demeure
Lui tendre la main de l’Esprit est folie glissant au désarroi repoussant la vie ; Ô.. Seigneur déjà tant de souffrance aux Camps pourquoi leur jeter en pâture les champs gris de douleurs où ne poussent que cailloux où se jettent joies de vivre moments doux
L‘amour est triste ce soir détruit par manque besoin que je me repose en la calanque ; j’ai encor rêvé de Vous mon frère aimé avec Armand sommes partis Vous chercher bord... zone allemande et t’avons ramené en Demeure déconcertant les aimés ;
![]() Etrange rêve de Nous conté à Mère me prenant en ses bras battant Cœur de Terre sous le regard de Père ne comprenant l’instant ni recherchant raison comme avant ; puis sous le sourire de Mère, l’embrasse les yeux clos, Tous deux je crois, de Votre trace ![]() ![]() Oli ©…Loin de Demeure © (P)- Francis Jr(11, 12) 25-26/01 P5 (voyage d’un frère en limbes) du livre « …Itinéraire d’un Calvaire” -Série 10Jan 00
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