Te rappelles-tu du six décembre Un Jour froid tombant parisien D’un automne se fanant d’un Rien ; D’un hiver s’annonçant hélas Sombre ; Ô.. je me souviens de la blessure Ne pouvant te héler à Raspail, Ce dernier soir d’une ombre fuyant Près du jardin : Ô.. rien qui ne vaille.
Ô.. oui, des plus sûrement là-bas, Si le Dieu et son Ciel, D’une sonate ailée nous reçoit Pour se parfumer de notre « air-miel », Celui du Temps de la douce Terre Où nous rions, Ô.. ne pleurions guère Puisque Nous est promis l’Aventure Angélique une fois venue l’Heure.
Te rappelles-tu du six décembre ; Voyage insensé pour l’Allemagne Que jamais, tu n’osas entreprendre Oubliant tes aimés de Cocagne ; Coulant en sève parisienne Qui depuis Ton jour, ivraient ta Vie D’un Amour humain sans « huricane » Juste dosé... Demain à l’envi.
Ô.. oui, des plus sûrement là-bas, Du détriment imposant chagrin Voilant la Vie d’amour incertain ; Blessant la Sève de vils fracas ; Détournant le Livre de ses pages Rêvées, pensées d’un Futur sensé Vivant d’Amours de trois frères sages S’amusant à Paris à danser.
Ô.. diable ! l’histoir' se vêt d’Espoir Un jour saugrenu de te revoir ; En aurais-je Conscience humaine Puisque serais là-bas ; Terre vaine Dans la mesure où le Ciel s’écrit Et ne tue l’entité susurrée Longueur de « Vie » tant et tant sonnée Depuis le premier Cri d’un sanscrit.
Te rappelles-tu du six décembre Un Jour froid tombant parisien D’un automne se fanant d’un rien ; D’un hiver s’annonçant hélas sombre ; Ce soir, j’aimerais t’entendre Rire Bousculant protocole et chaînon D’un firmament révélant ton nom ; Petit frère : Francis, d’un Sourire. Oli ©…Te rappelles-tu ? © (P)- Francis Jr (12) 06/12 Y6 (voyage d’un frère en limbes) du livre « …Itinéraire d’un Calvaire” |