D emain dès l’aurore Vous m’aurez oublié
du rire parfumé à l’accent habillé
résonnant en limbes comme attaché au Temps
où Vous avais croisée au Saint-Germain charmant
L e Temps s’est épuisé à recouvrer l’histoire
de nos joies et peines sur les Quais de Paris
de mots cachés s’offrant sous nos draps la mémoire
de secrets d’espoir de baisers épanouis
D emain s’effacera le mépris de l’oubli
Nous ayant tant perdus au fond de la vallée
celle où Rien ne se meurt et Ô ni ne se crée
invitant le Passé à sortir anobli
L e Temps Nous a donné de ses pluies au levant
de ses rais au couchant le parfum des beaux jours
où jamais s’inventa l’avenir du présent
puisque l’amour acquis résonnait d’un Toujours
D emain seuls les Anges se souviendront de Nous
de Vous évidemment telle une Parisienne
devenue par Amour la Tamise artésienne
quelque part en ce cœur épris un Temps de Vous
L e Temps de la plume s’est plu de ce parfum
grisant Londres Paris de traces enfouies
résistant à la pluie d’un vent inopportun
glissant de son encre folies jamais enfuies
D emain dès l’aurore Vous m’aurez oublié
comme les doux baisers s’aimant au Pont des Arts
chatoyant la Seine jours et nuits de hasards ;
Voyez comme ils vivent de ce Temps habillé !
Oli ©… Demain dès l’aurore
© (P) -05/05 à Laura. (12) Z8