Hiver, deux syllabes sonnant le glas de l’An Telle feuille tombant, frisant l’air d’un dansant Troublant les souvenirs de septembre en nuance D'automne frémissant... sens à luminescence Où de preux papillons s’adonnent à dormir Rêvant senteurs de gracieuses à chérir En quelque chaud recoin... loin d’âcres à misère Au temps fleurant du printemps... chantant primevère
Hiver, se lamentait Macao... au miroir ; Point de belles souris à draguer du perchoir Où ses habitudes hibernaient du silence Vague temps à perdre hormis juste constance Lorgnant à la vitre quelques feuilles volant D'arbres guère endormis lointain jardin d'antan Où de galipettes il jonglait les insectes Osant le défier en jouant de trompette
Hiver, coule rivière à l'horizon brumeux Laissant l'imaginaire à sortir orgueilleux Se promener sur neige encore douce et blanche Dansant la symphonie sous un vent en cadence Où com' chant de misère un hardi rossignol Aux rampants de la Terre... énonce du Pagnol À chaque petit saut et picoré sur neige Se heurtant au « Pas là ! » du fier logeur sous neige
Et déjà s’allongent jours d’inodore froid Nous laissant transis de l’absence de ses choix Délaissant l'automne et ses fleurs... couleurs ambrées Ne pensant guère au printemps... Pandore à marbrées ; Doucement, heures se délassent... d'appuis lents À souvenirs qui passent... au vent s'étirant Découvrant les dessous... agaçant la sagesse... De l'hiver.... d'une plume et de l'encre en paresse Oli ©Scènes d’Hiver ©(P)-23/01 YouC (12) X3 |