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Ce dix avril au matin timide et brumal

s’étirant encor d’un vent de l’hiver primal

comme un besoin de reviviscence éclairée

à Nous prévenir de sa dormance égarée

je marche allure hésitante avenue sans bruit

déambulant d’une soirée bout de la nuit

 

Ce dix avril se moquant du froid à l’aurore

je pense à Vous mon frère d’un son de mandore

Ô.. si lointain d’un cri aigu  revivant mort

com’ si ce temps brumal hurlait un vilain sort ;

je parcours ce chemin menant au lit des rêves

m’y reposer ce dimanche des amours brèves

 

D‘une Ville  se clamant éternellement 

douce le sommeil ne venant pas sottement

tout doucement j’écoute des mots et nouvelles

se moquant des Temps comme de leurs sentinelles

s’amusant... facéties honorant l’alliance ;

Hiroshima ville où sévit Dame souffrance

 

Encore de sa mémoire et de viles traces

Hiroshima, mon frère, me délivre audaces

criant au fou G7 des Affaires Etrangères

que nulle promesse  ne taira sottes guerres

passées ou futures faute de croire au Mal

com’ moyen pour imposer un sort féodal

 

Ce dix avril au matin timide et brumal

m’étirant encor d’un mot du centésimal

de souvenirs en limbes de Nous au naguère

j’aimerais Vous crier ce bon anniversaire 

Ô réjouissant selon l’âge chuchoté

l’Être avançant son existence au clair botté

Oli ©…Douceur  Timide...

©(P)-10/04…Mon Frère((12) Y6

du livre « …Itinéraire d’un Calvaire” 

 

Tag(s) : #Poèmes_12syllabes, #Poèmes_Itinéraire_Calvaire, #Poèmes_Sizains++, #Poèmes_Série_10avr, #Poèmes_Années_Y_Yb
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