Fatigue, fatigue que Vous ai-je donc fait Ce jour évanescent fuyant le froid le vent Vous m’assaillez de lassitude Offrant au jour un paravent Telle une proie de l’habitude
Fatigue, fatigue que Vous ai-je donc fait Ce jour l’amour à l’horizon s’est donc enfui Loin de l’esprit et du regard Vous m’assaillez d’un vent hagard Comme une mer morte en l’ennui
Fatigue, fatigue voyez l’autre à côté Il s’ennuie s’observant en l’eau S’écoulant sous Pont au Soupir Ô ne percevant que le gris d’une onde d’eau En manque de vent du plaisir
Fatigue, fatigue je me dois Vous quitter Sachez... il est l’heure divine Au fier Marly... une jolie Dame m'attend Serais peu courtois d’oublier gente Sabine Risquerais un fatal instant
Fatigue, fatigue je me suis trompé d’heur’ Voyez, vous vous êtes égarée de bonheur Loin du corps transi, seriez là-bas reposée Ô.. je Vous abandonne en lointaine apogée Oli ©…Fatigue, fatigue © (P)-07/05 Suba (12,8) Q6 |