Du Temps de ce juillet de Vous Se parfume au soir l'innocence de l’absence Des saisons et leurs voyelles d'évanescence Habillant l'air de soubresauts à voix de Vous Une voix émise au sortir du flâneur songe Etirant les bras d'un soupir et fort rallonge Plaisant infiniment il me semble au regard Ô. Vous chérissant... sans égard
Souvent se vêt un blanc reflet Un reflet s'emparant de ces limbes conquises Dès les premières lueurs et senteurs émises Délivrant... j'aime Vous le dire, un doux reflet S'estimant de grâce Être de votre apparence, Comment ne pas l'avouer, s'ouvrant d’indécence A glisser au cacher du visage, une larme Le long dorsal... sur votre charme
Là, un ingénu planeur passe Laissant en sillon, un voile blanc comme trace Ne serait-ce Vous ? me composant cette larme Reflétant notre jadis et lors son désarme Abandonnant aux vents s'endormant... ce parfum Comme ultime lieu d'un été, fond du jardin Marquant la Vie, ses ouragans, les Univers D'une empreinte à plume... de vers
Lointains soirs du juillet de Nous, Sur tableau noir, s'efface ce matin de Vous Emporté... cours du Temps qui passe, par ce vent M'oubliant et fort, j'en conviens, c'est déchirant Me laissant juste un zeste doux d'évanescence D’une rose... j'aime à le croire, à sa présence Long, tout au long de ce mur, se miroitant... blanc Tel miroir, dépassant... le Temps
|