Printemps : -Juste deux syllabes d'un Mythe Sonnant quelques embruns : -Terre enfouie Où l'on se meurt creux de la vaine envie D'âpres souvenirs d'un vil froid ermite
T’es-tu rhabillée là, de la couleur ? Douce et rose de ce charmant reflet Papillonnant au vent de son soufflet Des Amours cachées se refusant l'heur' !
Certes, le cher froid de ces fous ébats Persiste là, bord de l’éloignement ; -Faute à l’hiver et à tous ses débats Où pour le fuir... se vêt un larmoiement !
T’es-tu enfuie... au loin de cette averse ? Pleurant Dame absence comme étourdie Creux du lit froid brisant O dam l'envie D’Amours passées cessant la maladresse !
Jour de Mars se délasse... en tricotant Aux Amants... des syllabes en tendresse Comme si les pluies de leur maladresse Se devaient cesser à nuire au Printemps ! Oli ©…Printemps à Syllabes © (P)-21/03 (10) *YouC. X0 |