Il pleut : -Les oiseaux se cachent des larmes D’un ciel lamenté et manquant de charmes Oubliant le Temps des fleurs et parfums Qu’il se doit en Mai nous offrir d’embruns ; -Des embruns si fins Ô.. charmant vos heures De leurs flâneries recherchant douceurs ; -Douceurs grisantes s’offrant au regard De ce Prince Vous aimant sans foulard.
Il pleut : -Ces larmes d’un ciel gris et froid Nous costument, d’endolori beffroi Nous courbant déçus attendant l’ivresse De cette éclaircie à fuir la pauvresse, Assis au café les mains décroisées Autour de tasses d’Âmes délassées ; Nous nous regardons oubliant les heures Décorant ce Temps d’envies à bonheurs.
Il pleut : -Mois de Mai se vêt de l’ennui, Les Âmes tristes n’osent goûter fruit Brisant les larmes Ô.. de leur tristesse Nous nous embrassons osant la transgresse Sous des yeux voisins attendant la nuit De ses boissons où l’ivresse séduit Invitant l’esprit d’oublier les heures ; Nous les regardons de roses couleurs.
Il pleut : la foule se cache de l’eau S’entassant debout fixant un tableau Tels des oisillons Ô… tombés d’un nid Têtes se tournent donnant le tournis ; -Puis il se massent entourant le bar Décochant des cris : -Un grain se prépare ; -De ce brouhaha se serrent nos mains Comme pour crier l’Amour aux aubains.
Dix-huit heures, Là ! et le Ciel se plait De Nous reverser ses larmes d’effet Frisant de frissons Dos rêvant de fleurs, Brisant la chaleur d’un Treize d’horreurs, Perdant les parfums et moments de vies, Ruinant Printemps du parfait d’envies ; -Pourtant un Baiser s’habille en désir Au clair de nos yeux d’un Temps à chérir.
Il pleut d’un jamais à pleurer des larmes De ce froid subit à briser les charmes ; -Ô.. Nous l’observons ce Ciel bien aigri Comme tourmenté d’un soleil épris En d’autres cieux, gris, d’un parfum de brume ; Gent Nous regarde : -Qu’importe l’écume De leurs mots noyés en gorgées de bière ; -Ils ont oublié la pluie et la Terre.
Il pleut, Mai s’est rhabillé de l'hiver Se reflétant du Soleil blanc d’hier Narguant les désirs de limbes transis Se remémorant les instants choisis De ces mois d’antan où s’offrait la Rose Dès l’aube, chantant la fin du ventôse Bravant cette pluie, bras dessus, dessous Nous marchons serrés sous l’air d’un hibou.
Il est vingt heures et le Ciel se tait Com’ pour Nous plaire d’un soir invité ; -Penchés sur le Pont, où s’écoule Maine, Les flots se grisent de ce ciel amène Miroitant nos mots à blanchir raisons Reniant ce jour : -Nous le caressons De notre pensée, souriant de l’heur’, Blottis à chercher le reflet du cœur.
Il vente un oser à couvrir les larmes D’une pluie tombée en créant des charmes : Allongés, pensons à l’aube au demain De ce désir à mouver un chemin ; -Un chemin grisé d’un Mai de nuages Flirtant lot de mots séduisant usages ; -Usages grisant ces moments de Vent De Pluie du Temps où se plait le levant.
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nuage231 09aot 2020 Quelle magnifique plume, si riche... 👌🙏🏻