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Pour tout vous avouer, prendre la plume au soir
Un soir de décembre d’un vingt-trois sombre et noir
Reste délicieux tant elle glisse et parle
Sur fleuve aux limbes déchirés d’un halo pâle
Pour un chemin à l’ombre où souvenirs seront
Un moteur ruinant pensées où nous pleurons


Un ami psychologue aux idées énervantes
Se complait à me dire idioties battantes
Que déjà avant l’heure il existe au tréfonds
De mon esprit… si peu… que Vous sortiez des fonds
Où l’indicible âme s’est cachée par la crainte
D e me bouleverser aux noirs vents et complaintes

 

Énervant tant sa vue ne conçoit que sa fin
Et peu lui…. Importe l’idiome au matin
Réunissant amis et voisins en recherche
De sombre vérité fuyant l’instant revêche
De la réalité laquelle reste un mur
Qu’il faut escalader pour ne chuter au dur

 

De l’évidence au soir prendre un café au Louvre
Ne se fera with You : -Notre Temps se recouvre
D’un voile sans toucher, d’un Monde à souvenirs
Où la Vie lentement il faudra la souffrir
D'un autrement à vivre aux vents et savanes ;
Et pourtant… au Vingt-neuf, ne dansons la pavane

 

Se lisent aux regards de nos parents… l’Espoir ;
Dignes face aux enfants, et pleurant… dans le Noir !

Oli ©…A l'Ombre

© (P)-     Francis Jr (12)  23déc  P4

(voyage d’un frère en limbes)

 

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