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Je sors de Villejuif et sa grisaille
Que d’hommes et femmes en blanc  croisés
Au long de couloirs ternes… en pagaille
Où le nombre de Pas n’est pas compté

 

Je ne songe à ces ombres devinées
Guettant un proche ne venant jamais
La porte entr’ouverte aux larmes damnées ;
Il faut paraître enjoué… ou niais !

 

D’autant Vous… Maître de la Médecine
L’ayant tant enseignée aux Hôpitaux ;
Ils marchent à reculons de déveine
D’être primés  à vos soins médicaux

 

Je ne cause pas des âmes couchées
Pauvres isolées … seules devenant
Proies aux bacilles de fins entachées
Mais d’ombres blanches… d’un air ignorant

 

Tel dans un orbe… se croisent des âmes
Troublant le regard à ne rien savoir
Sont-ils malades sur un Lac sans rame
Sachant cette fin ruinant… savoir

 

De quelques phrases une… blouse blanche
Émet un peut-être étrangement faux
Va-t-il esquiver ses prunelles franches
Forçant compassion… taisant vos mots

 

Vous me serriez la main d’amour d’un Père
Moquant la raison… livrée d’un ami
Sous le regard vert d’une femme-Mère :
Ombres…  n’étions pas à ce moment-ci !

                                                           Le Couloir des Ombres

                                                           ©-19/04 Q6 (10).  à mon Père

 
 

 

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