Voici déjà au vent une grise semaine que point d’écrit subodoré s’est tâché d’encre sur ce recueil au soupir nonchalant de traîne comme un besoin de le laisser là, à son ancre
Un premier mai pauvre de la Gent et liesse un premier mai parisien jouant tristesse se passant morne tel infirme de vivance stoppée là, de par votre amère évanescence, et puis la fleur de mai se dévoilant au cœur de Tous : -cadeau de Mère délivrant bonheur….
Au soir me rendant Rive Droite... arlésienne sur la passerelle Solferino d’Orsay j’ai ressenti trente six chandelles non miennes tel un infirme ne sachant plus avancer, un pas devant l’autre, habité du sot vertige d’une crainte que le pont devienne vestige
Me vint souvenance à balades au jardin avec Bonne maman délivrant doux refrain ; nous empruntions , jeunots, vieille passerelle pour Jardin des Tuileries et son bassin d’eau où parfois nous voguions avec la caravelle en la poussant d’un bâton sous fontaine d’eau
Ce souvenir revint à propos, me sauvant de ce corps tétanisé, fort troublé, marchant comme à reculons sur un escalier roulant…. ; … étrange empreinte s'oscillant, ne finissant…, au soir masqué... auprès de parents bien pensifs ce premier mai comme habitants d’un château d’If
Au soir, proche de la nuit, détruisis la trame en un puzzle perdu de quelques mots du drame de l’espoir à s'endormir d’un songe de Nous où s’amusait Vie parisienne de Tout… Oli ©…La Passerelle du 1er Mai © (P)- Francis Jr (12) 01/05 P5 (voyage d’un frère en limbes) du livre « …Itinéraire d’un Calvaire”
Publié dans Murmures Parisiens - Juillet23 aux Editions du Net https://www.leseditionsdunet.com/livre/murmuresparisiens Isbn 9782312135038 |