Tant de temps, et trop me dois-je de préciser depuis ce jour, j’ai tant oublié de compter comme les heures creuses s’écoulent de cesse tel un manque d’en comprendre sombre l’ivresse non de l’absence rebutante mais de l’heure ne s’épuisant jamais des limbes en demeure
Père, Mère, Soeur comme Vous mon tendre Frère je n’ai plus de place valide en ce coeur misère pour des larmes asséchées d'indicible manque pour des rêves noyés au bord d'une calanque pour de l’espoir à Vous deviner au grand ciel pour de l’amertume s’estimant pluriel
Au puits des âmes, j’aime à penser le repos comme un lieu de retrouvailles à jolis mots d’un jamais de blessures et sombres tourments épuisant tendre vie d’amers égarements ; pourquoi la vie s’est-elle dôtée de mémoire si ce n’est pour aimer et encore le croire
Tant de temps morts au sujet de votre existence ne comprenant cet enlèvement d’un silence vous remplaçant là comme ignorant la douleur d’un frère et d’autres de fratrie plaidant le coeur ; il se dit : -respire le vent du Monde à voir, -néglige la vie de l’absence à concevoir
La peur du silence et la crainte de savoir poussent l’homme à imaginer Monde à tiroir où l'Absent dormant à l'Empyrée paisible est enlevé du repos au Monde indicible pour un Temps secret quelque part à vivre au soir comme il l’entend pour briser le sombre miroir..
Voyez mon frère, plus amères années passent plus ternes miroirs à votre image s’effacent ; ..faute d’être immortel et seulement un Être Vous perds parfois de l’habillage à ce paraître ..Tant de Temps à vous entendre au sombre silence me pousse à souscrire en limbes à sage présence Oli ©…Tant de Temps © (P)- Francis Jr (12) 15/01 Y5 (voyage d’un frère en limbes) du livre « …Itinéraire d’un Calvaire”-
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