Dimanche dès l’aube ce dimanche morne d’une pluie indécente bien monotone miroitant un bitume parisien s’ennuyant moqueuse du pas quotidien d’une Gent endormie comme l’ignorant quoique de sots papiers se débarrassant Dimanche dès l’aube que désirez-vous cher frère endormi quelque part loin de Nous année de plus l’année quatre-vingt-dix-neuf traine d’une prémisse sa vie teuf-teuf même au lit ne dormant guère d’envie douce de crainte d’attraper un virus en couve Dimanche ne viendrais au Cher Montparnasse non par sotte fantaisie, ni par paresse ; agrémenter le Temps d’une créatrice semble plus à propos ce jour à notice marquant vous savez notre coeur d’un regret illustrant l’Espérance de mot secret Ce jour Marie-Magdeleine Ô.. s’aventure d’heures de son regard traînant en courbure délaissant les choses d’une vie blessante, de tant de maux armant larme déplaisante se devinant ici, choeur silencieux résonnant déjà dès l’aube tréfonds de yeux
Ne m’en voulez pas, vous êtes immobile demeurant comme un grain de sable indocile sein d’un cimetière délaissant la vie n’amusant en limbes qu’un vent d’exuvie ; passer l’observer accomplir mots croisés délivre ces heures aux mots angoissés.
Oli ©…Un Dimanche dès l'Aube... ©(P)-10/01…Mon Frère((11) Q9 du livre « …Itinéraire d’un Calvaire” -Série Epilogue |