Francis mon ami, mon frère vêtu de l’âme triste de rue en rue j’erre à la recherche d’un site se déshabillant de souvenirs plaisant au regard sans les soupirs
Francis mon frère, mon ami la vie parisienne est triste Toi qui l’adorait cette vie à Paris il me semble que ce monde altruiste s’est perdu cet hiver de son côté noble qui chantait la Vie même à la Coupole
Des amis de Libération, ton “Journal” d’un pas hésitant et d’un air cardinal sont passés avec humilité Nous voir prouver leurs douces amitiés au soir rappelant nos chers moments secrets au Trot à Vincennes de rires partagés
…L‘amour se dessine autour de Toi de tes folies et des jours sans loi ; plus les jours essaimés s’écoulent plus les gens désarmés se dévoilent comme l’impression d’être leur thérapeute Ô.. soignant leurs amères larmes d’un tressaute
Étrange destin que de démasquer l’angoisse de ses habits du lendemain la privant des souvenirs d’un humain pourtant écouté jusques à l’admirer ; étrange refrain que l’honneur secret se dévoilant caché à la mort tel méfait En tout lieu l’Amour s’habille de votre Air Francis mon ami, mon Frère Oli ©…Mon Ami, Mon Frère © (P)- Francis Jr (lb) 04-05/01 P5 (voyage d’un frère en limbes) du livre « …Itinéraire d’un Calvaire”
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Eric de La Brume 16 juin 2018 1 h 10 min
Très bel hommage. On dit toujours que le temps efface tout; mais non, souvent il ravive les souvenirs des êtres qu’on a aimés et fait apparaître le vide causé par leur disparition.