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01Je Vous ai maudit… du CŒUR des humains

Ô Vous cher Monsieur faiseur d’incertains

du séjour banni privant le regard

Ô d’une femme à mourir d’un Art

02Je Vous ai maudit… dès le premier jour

jouant du serment réprimant l’Amour

Ô que nous donnions de nos cœurs tremblants

déroutant les soins d’instants alarmants

03Je Vous ai maudit… de l’Art bipolaire

pavané tel Roi choquant l’infirmière

seule de toutes à rester fidèle

à ce Code d’Honneur la présentant belle

04Je Vous ai maudit… à conter contraire

suivant l’intérêt de votre calvaire

que Vous agenciez pour tout locataire

contant belle ardeur jamais réfractaire

05Je Me suis maudit… d’avoir écouté

le charlatanisme osé emprunté

au Vieux Testament où vous êtes roi

en la demeure de divine LOI

06Je Me suis maudit… d’avoir accepté

ce manichéisme orchestré l’été

oubliant fables apprises l’Hier

d’un Temps bien charmant inspirant ma Terre

07Je Vous ai maudit… de ce baratin

raconté aux miens jusques au matin

où je découvrais être le parjure

de la douce mort et de sa parure

08Je Vous ai maudit… Ô.. à Vous occire

pour cet abandon du joyau à lire

omettant serment du beau médecin

croyant toucher Dieu à sauver l’humain

09Je Vous ai maudit… de cette croyance

que le Protestant s’octroie d’enivrance

riant du Catho tel un méprisable

ne devant sa vie qu’à son cœur affable

10Je Vous ai maudit… au-delà du sens

humain de pensées privées de conscience

Ô..pour Vous sommer de cesser l’horreur

à compter la Mort en sous de bonheur

11Je me suis maudit… accusé de folles

d’un preux autrefois comme aides-soignantes

ayant oublié raisons de l’Amour

à aider les Vieux à vivre séjour

12Je me suis maudit… que l’on ait tenté

à me détruire tel’ feuille d’été

que l’on écrase à l’automne ambré

pour cette lutte à sauver le marbré

13Je me suis maudit… d’avoir retiré

la plainte au Conseil pour soin ignoré

auprès de femme livrée à son sort

à périr triste d’une mauvaise mort

14Je Vous ai maudit… déchirant mille lettres

Ô.. à votre égard de viles causettes

préférant bercer la Belle au jardin

riant des rêves prêtés de sa main

 

15Je Vous ai maudit… pour la trahison

de votre Serment un Temps diapason

jouant du violon pour sauver belle âme

contant fantaisie oubliant la Dame

16Je Me suis maudit… d’avoir cru Quinzième

respirer PARIS d’un bonheur de Dame

méritant honneurs comme déportée

et non déshonneur comme insupportée

17Je Vous ai maudit… pour m’avoir flanché

au-delà du Ciel tel oiseau lâché

me brisant l’Amour du Corps médical

Ô.. tant enseigné d’un Père loyal

18Je Vous ai maudit de Vous être trompé

sur l’Art de soigner de cet air huppé

méprisant les soins que je prodiguais

juste pour sauver votre acte mauvais

19Je Me suis maudit… chaque gris matin

tout au long des quais à prendre le train

Jusques à Eiffel pour sauver belle âme

toute abandonnée d’un staff manquant d’âme

20Je Vous ai rêvé un jour… de vieillesse

comme abandonné du monde parnasse

de votre existence au cœur d’une Terre

Vous ayant déchu de Vie de naguère

21Je Vous ai tendu… le pardon d’une âme

triste et Ô.. perdue d’avoir brûlé flamme

de l’Amour aux miens comme aux médecins

celui que Père donnait aux humains

 

22Je Vous ai donné… le Pardon chrétien

vous avez pêché d’un orgueil vilain

entraîné ici d’actes bien trop lourds

pour un protestant biblique d’accords

23Je Vous ai revu… un matin perdu

en pâle couloir cherchant l’inaperçu

de pas hésitants soupirant de mots

latins oubliés au tréfonds de sots

24Je Vous ai perçu… ce matin bien triste

ressassant erreurs d’un mauvais artiste

réclamant pitié aux âmes fantômes

Vous accaparant jours et nuits en”sommes”

25Je Vous ai tendu la main… d’une Vie

Ô.. pour Vous aider Temps de l’exuvie

de ce vil remords de sa triste mort

d’une faute d’Ego Vous jetant un sort

26Je Vous ai laissé… Ô Vous en-aller
voyant votre âme pleurer son passé
ayant réclamé pardon à La Dame
votre heure venue respectant son Âme

27Je Vous ai maudit… et Me suis maudit

au-delà du sens et de l’interdit ;

Être médecin est un sacerdoce ;

comptable : fûtes ! méprisant la Noce

Oli©..Ô.. Séjour de Vie ! …

©(P)-19/09/12 à ma créatrice (10) Francis Jr

« Ecrit pour honorer la fin de Vie exécrable dans un lieu dit honorable… !,

ChanTal-C   1 mai 2018 9 h 15 min

Le cœur se serre, touchée au plus profond,

par ce très beau poème.

Merci Oli  Chantal

Fattoum Abidi  1 mai 2018 13 h 32 min

Ah! Oli qu’est ce qu’il beau, profond et émouvant votre poème, un poème qui sort du coeur, un poème qui émeut mon coeur et mes yeux, un poème qui est l’un de vos meilleurs poèmes, un poème qui touche émotions et tous les sens humains

 

Christian Satgé 1 mai 2018 6 h 08 min

Poignant et magnifique. A lire et relire.

Merci pour ce partage.

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